Aujourd’hui nous célébrons la fête de indépendance de l.île Maurice. ça fait déjà 50ans :Le gouverneur admit que l'usage de la langue française constituait l'une de ces « coutumes » que les colons pouvaient maintenir. En fait, les Britanniques consentirent à ce que les habitants de Maurice et de Rodrigues continuent d'utiliser leur langue, leur religion, leur code civil, leurs traditions et leurs douanes. Peu nombreux et n'ayant pas l'intention d'habiter l'archipel, les anglais étaient prêts à faire des concessions. Des changements sociaux et économiques se firent sentir aussitôt. Les fonctionnaires français furent remplacés par des fonctionnaires anglais au sein de l'administration et toute l'économie se développa dorénavant dans le cadre de l'Empire britannique. Beaucoup de franco-mauriciens blancs, notamment des grands propriétaires fonciers et des hommes d'affaires, décidèrent de rester sur l'île et poursuivirent l'exploitation de la canne à sucre avec leur main-d'œuvre d'esclaves africains et malgaches. Ces Blancs constituèrent le groupe des franco-mauriciens qui continuaient de parler lalangue française. Appuyés par le clergé catholique, ils opposèrent une résistance opiniâtre aux velléités gouvernementales de mainmise linguistique. Quant à leurs esclaves, ils furent maintenus dans leur infériorité sociale et purent continuer à utiliser le créole mauricien. De toute façon, comme les Anglais ne cherchaient pas à s'installer en grand nombre à l'île Maurice, lesautochtonescontinuèrent de parler essentiellement français et créole.En1832, le gouvernement colonial anglais imposa une première politique linguistique : la langue anglaise devint obligatoire pour les Mauriciens lors de toute communication avec les autorités britanniques. L'année suivante, l'anglaisdevint l'unique langue de l'Administration en servant de critère d'embauche dans les services gouvernementaux. Le changement le plus important survint en 1835 lors de l'abolition de l'esclavage dans toutes les colonies britanniques. L'importation d'esclaves avait cessé depuis 1833 à Maurice alors que la population s'élevait à quelque 100 000 habitants dont plus de 80 000 esclaves. Devant les besoins de main-d'œuvre pour faire fonctionner les plantations sucrières, l'Administration anglaise décida de recourir à des travailleurs indiens rétribués à contrat ; ,
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